Société

Des ONG appellent l’Algérie à cesser les expulsions collectives arbitraires de migrants africains

Plusieurs organisations non gouvernementales (ONG) d’Algérie, du monde arabe, d’Europe et d’Afrique ont exhorté les autorités algériennes à mettre fin aux expulsions collectives arbitraires des migrants originaires d’Afrique subsaharienne et aux violations de leurs droits humains fondamentaux. Dans un communiqué commun, ces ONG ont déclaré qu’à la suite de la détérioration des relations entre l’Algérie et les pays du Sahel, les migrants subsahariens sont devenus la cible de campagnes racistes et d’incitations à la haine à grande échelle en Algérie. Elles ont ajouté que certains médias algériens et plateformes de réseaux sociaux ont alimenté cette vague de haine de manière systématique, en propageant un discours discriminatoire et même des incitations explicites à la haine.

Face à cette campagne violente et inhumaine contre les migrants, les autorités algériennes restent totalement silencieuses. Le communiqué souligne que cette campagne de haine a créé un climat de peur, d’insécurité et d’humiliation pour des personnes déjà dans des situations extrêmement précaires. Les autorités algériennes n’ont adopté aucune position officielle, n’ont pas tenu de discours d’apaisement ni pris de mesures préventives concrètes. Au contraire, elles ont répondu à cette campagne par des arrestations massives, des raids dans les quartiers résidentiels, des expulsions collectives et des retours forcés vers le Niger dans des conditions inhumaines, en violation flagrante du droit international.

Ces pratiques révèlent la participation active et systématique des autorités algériennes à cette vague de racisme, à travers des politiques répressives appliquées depuis 2014. Le communiqué commun récemment adressé au régime algérien par les ONG a été signé par : « Justice pour tous », Coalition des femmes algériennes à travers la Méditerranée, EuroMed Droits, Riposte Internationale, Groupe des droits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, Fondation pour la promotion des droits, Centre du Caire pour les études des droits humains, Comité pour la justice, Statewatch, Shuaa pour les droits humains, Liberté Algérie, Collectif des familles de disparus algériens, Association tunisienne des femmes démocrates, et Comité de protection de la Ligue algérienne des droits humains.

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