La mobilisation de capitaux pour stimuler un développement transformateur en Afrique a été au cœur de la 4e édition annuelle du Forum africain des investisseurs souverains, dont les travaux ont débuté lundi dans la capitale nigériane, Abuja. Cette édition, organisée par l’Autorité nigériane pour l’investissement souverain, constitue une plateforme idéale pour les fonds souverains africains, permettant des échanges sur des approches de financement innovantes et contribuant à l’émergence d’une Afrique prospère et résiliente.
À cette occasion, le président nigérian, Bola Ahmed Tinubu, a souligné l’importance d’une coopération régionale renforcée entre les pays africains pour impulser un développement transformateur sur le continent. Il a appelé à tirer parti des fonds souverains pour combler le déficit en infrastructures, renforcer la résilience face aux changements climatiques et créer des opportunités d’emploi pour la jeunesse africaine. Dans un discours prononcé en son nom par son vice-président, Kashim Shettima, le président nigérian a affirmé que la coopération régionale continue est essentielle pour garantir un avenir meilleur au continent. Il a souligné que les fonds souverains doivent jouer un rôle catalyseur dans la création de plateformes d’investissement africaines favorables à des projets durables et rentables.
Il a également relevé que le Forum africain des investisseurs souverains représente une plateforme continentale permettant d’unifier les efforts des institutions d’investissement souveraines en Afrique, notant que cette forme de coopération peut contribuer à mobiliser les capitaux nécessaires pour libérer le potentiel de l’Afrique. De son côté, le président du Forum africain des investisseurs souverains et directeur général d’Ithmar Capital, Obaid Amrane, a mis en lumière l’engagement des membres du forum à construire une Afrique résiliente, intégrée, durable et émancipée (RISE Africa), en prenant des initiatives communes pour le bien-être des générations actuelles et futures.
Dans ce contexte, il a passé en revue les opportunités majeures à saisir pour redessiner le paysage africain, en s’appuyant sur les initiatives d’intégration régionale, le potentiel du commerce intra-africain et la synergie entre les différentes parties prenantes. À cet égard, il a considéré que le gazoduc afro-atlantique constitue un véritable catalyseur pour l’intégration régionale, permettant de fournir de l’énergie à environ 400 millions de personnes dans 13 pays.
