Economie

La joie de l’Algérie face aux frappes israéliennes sur l’Iran

L’Algérie est l’un des pays les plus réjoui par les frappes israéliennes sur l’Iran en raison de la hausse des prix du pétrole. Les dernières statistiques révèlent une augmentation brutale du déficit commercial de 22,8 % au cours des quatre premiers mois de 2025, atteignant 755 milliards de dinars, en raison de la baisse des prix des hydrocarbures, cela reflète un déséquilibre croissant entre les importations et les exportations, menaçant directement l’économie nationale et la vie quotidienne des citoyens algériens.

Selon les statistiques récentes, la valeur des importations a augmenté de 29,1 %, atteignant 963 milliards de dinars, contre une augmentation très faible des exportations de seulement 1,2 %, soit 354 milliards de dinars. Ce déséquilibre accroît la pression sur les réserves de devises étrangères du pays, ce qui pourrait entraîner une hausse des coûts d’importation, particulièrement dans un contexte de volatilité des marchés mondiaux. Malgré une baisse des importations de produits de base de 4,9 % à 137,2 milliards de dinars et une diminution des importations de blé de 7,5 % à 115 milliards de dinars, l’impact positif reste limité en raison de la faiblesse des performances des exportations dans des secteurs clés.

Les exportations de pétrole et de gaz, qui dominent avec 493 milliards de dinars, ont enregistré une chute de 27 % due à la baisse significative des prix du pétrole et du gaz sur le marché mondial. Cette situation devrait entraîner une hausse des prix de nombreux biens et services en raison de l’augmentation des coûts d’importation d’une part, et de la diminution des revenus d’exportation d’autre part. Cela affaiblit le pouvoir d’achat des familles et augure d’une aggravation de la pauvreté, de la faim et des files d’attente dans le pays.

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Ce déficit pourrait également affecter le taux de change du dinar et accroître les risques d’inflation, surtout si la contribution des secteurs exportateurs au soutien de la balance commerciale continue de diminuer. Ainsi, la hausse des prix des hydrocarbures due aux frappes israéliennes sur l’Iran a permis à l’Algérie de sortir du goulot d’étranglement de la faillite.

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