Les autorités zambiennes ont appelé leurs citoyens résidant à l’étranger, notamment aux États-Unis, et sans statut légal, à accélérer leur retour volontaire au pays. Ces informations coïncident avec celles selon lesquelles l’administration du président américain Donald Trump envisagerait d’imposer des restrictions de voyage aux citoyens de 36 nouveaux pays, dont la Zambie. Cet appel fait suite à une annonce officielle publiée vendredi par le ministère zambien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, appelant les citoyens à respecter strictement les lois sur l’immigration de leur pays de résidence, mettant en garde contre les conséquences d’une présence irrégulière et encourageant un « retour digne ».
Le mois dernier, le président américain a signé une proclamation interdisant l’entrée sur le territoire aux citoyens de 12 pays, invoquant la nécessité de « protéger la sécurité nationale contre les menaces extérieures ». Des rapports internes du Département d’État américain indiquent une intention d’étendre ces restrictions à d’autres pays, dans le cadre d’une vaste campagne contre l’immigration irrégulière. Ces mesures anticipées comprennent l’expulsion des immigrants illégaux et l’imposition de restrictions strictes à l’entrée des étudiants internationaux, ce qui a incité le gouvernement zambien à adopter une position de précaution en conseillant à ses citoyens d’éviter d’éventuelles répercussions juridiques.
Dans ce contexte, le ministre zambien des Affaires étrangères, Mulambo Hayambe, a déclaré que son pays avait progressé dans la résolution de plusieurs questions préoccupantes pour les États-Unis, afin d’éviter d’être inclus dans la liste des pays soumis à l’interdiction élargie.
