Samedi, le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi a souligné la nécessité de parvenir à un accord juridique juste, équilibré et contraignant sur le barrage de la Renaissance, avant que le Sénégal n’assume la présidence de l’Union africaine pour la prochaine session, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue sénégalais Macky Sall au Caire, Sissi a confirmé que les développements dans la région du Sahel africain avaient été discutés.
Le porte-parole officiel de la présidence égyptienne, Bassam Radi, a déclaré, via son compte Twitter, que Sissi avait eu des entretiens individuels avec son homologue sénégalais, qui ont été suivis de discussions approfondies entre les délégations des deux pays, au cours desquelles les deux présidents ont convenu de renforcer la coordination conjointe pour suivre les développements concernant le barrage de la Renaissance, en particulier avec l’accession du Sénégal à la présidence de l’Union Africaine cette année.
Le président égyptien a salué les relations avec le Sénégal sur les plans politique, économique, sécuritaire et culturel, soulignant l’importance de continuer à travailler sur le développement de projets de coopération bilatérale et le renforcement des échanges commerciaux, à son tour, le président sénégalais a souligné le souci de bénéficier des efforts égyptiens pour promouvoir une action africaine commune, en particulier à la lumière de ce que vit le continent africain en général, et les régions du Sahel et de l’Afrique de l’Est en particulier, selon le porte-parole égyptien, Radi a ajouté que la rencontre entre les deux présidents a porté sur la mise à niveau des capacités des forces militaires nationales dans la région pour faire face aux « organisations terroristes », notant que l’Egypte contribue à la mise en place de cours de formation pour construire des institutions pour les pays du Sahel et le continent comme dans son ensemble, et contribue également à des programmes de « lutte contre l’idéologie extrémiste » à travers diverses institutions égyptiennes religieuses anciennes, selon sa description.
Il y a une semaine, le vice-président du Conseil de souveraineté soudanaise, Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemedti », s’est rendu dans la capitale éthiopienne (Addis Abeba), pour évoquer le dossier du barrage de la Renaissance et la tension dans une zone frontalière contestée.
