Des médias locaux nigérians ont rapporté que plus de 700 personnes de la communauté de Mokwa sont toujours portées disparues, à la suite des pluies qui ont frappé l’État du Niger, au centre du pays, il y a trois semaines. Dans une déclaration à la presse, le gouverneur de l’État, Umar Bago, a indiqué qu’au moins 207 personnes ont perdu la vie en raison des récentes inondations, tandis que des milliers d’autres ont été déplacées des zones touchées.
L’État du Niger avait été frappé, le 29 mai dernier, par des inondations qui ont duré trois jours, causant la mort de dizaines de personnes et la destruction de nombreuses maisons. Le gouverneur a souligné que les dégâts sont considérables, avec 283 maisons et 50 magasins totalement détruits, ajoutant que son administration collabore avec des experts pour préparer une évaluation technique de l’ampleur des catastrophes. Plus tôt ce mois-ci, le président du Nigeria, Bola Tinubu, a ordonné à l’Agence nationale de gestion des urgences et aux forces de sécurité d’intensifier les opérations de recherche et de sauvetage dans les zones sinistrées.
À noter que le Nigeria, le pays le plus peuplé d’Afrique, est fréquemment confronté à des inondations pendant la saison des pluies, qui s’étend de mai à septembre. Les experts estiment que le changement climatique contribue largement à l’aggravation des phénomènes météorologiques responsables de ces inondations irrégulières. En 2024, plus de 1 200 personnes ont été tuées et 1,2 million d’autres ont été déplacées dans au moins 31 États, lors des pires inondations qu’a connues le pays depuis plusieurs années, selon l’Agence nationale de gestion des urgences.
