Le ministère égyptien de la Santé a annoncé la fermeture de 25 centres de traitement des addictions dans les gouvernorats du Caire et de Gizeh, pour exploitation sans licence et violation des normes sanitaires, le Dr Hossam Abdel Ghaffar, porte-parole officiel du ministère égyptien de la Santé, a expliqué mercredi dans un communiqué que « le ministère a mené une campagne d’inspection intensive en coopération avec le ministère de l’Intérieur, représenté par l’Administration générale de lutte contre les stupéfiants, et avec la participation du Secrétariat général à la santé mentale, du Conseil national de la santé mentale et des services de soins gratuits des gouvernorats du Caire et de Gizeh, dans le cadre d’efforts conjoints visant à protéger la santé des citoyens et à garantir la qualité des services de santé mentale et de traitement des addictions ».
Abdel Ghaffar a ajouté que 16 centres ont été fermés dans la région de Badrashin, dans le gouvernorat de Gizeh. Ces centres sont affiliés aux organisations « Al-Tareeq » (La Route), « Une Vie Différente », « Bidayat Hayat » (Le Début de la Vie), « Bidayat Afdal » (Un Meilleur Départ), « Dar Al-Tagheer », « Vie Pure », « Vie Libre » (Vie Juste) et « Le Bon Choix » (Al-Ikhtiyar Al-Hurriya) (Le Bon Choix), ainsi qu’un centre affilié à la Fondation « Hayat Al-Hurriya » (Vie Libre) pour la psychiatrie et le traitement des addictions à Cheikh Zayed, dans le gouvernorat de Gizeh. Abdel Ghaffar a souligné la fermeture de sept centres dans le quartier de Badr, dans le gouvernorat du Caire : les centres Nouvel Espoir, Bedaya, Vie Pure, Enav et Maison Blanche ; deux centres Nouvelle Vie ; et le Centre des Amis dans le quartier de Shorouk au Caire. Gouvernorat.
Le Dr Hesham Zaki, directeur de l’Administration centrale des établissements de traitement non gouvernementaux et de l’octroi de licences, a indiqué que les inspections de ces centres ont révélé qu’ils n’étaient pas agréés, en violation de la loi n° 153 de 2004 relative aux établissements médicaux non gouvernementaux. Ils étaient également exploités sans l’approbation du ministère de la Santé mentale, en violation de la loi n° 71 de 2009 réglementant cette pratique.
