Politique

L’Union européenne impose de nouvelles sanctions aux entités accusées de financer la guerre au Soudan

L’Union européenne a imposé un nouveau train de sanctions visant les entités et les individus accusés de financer la guerre en cours au Soudan, afin de réduire les ressources du conflit entre l’armée et les Forces de soutien rapide. Ces sanctions incluaient la Banque soudanaise du Golfe, que l’UE considérait comme appartenant aux Forces de soutien rapide et utilisée comme principal instrument de financement de ses opérations militaires, contribuant ainsi à l’instabilité politique et économique du pays, selon un communiqué publié vendredi sur le site officiel de l’UE.

L’UE a également inclus la Red Rock Mines Corporation, ainsi que deux autres personnes, dans ce nouveau train de sanctions, afin de couper les sources de financement des parties impliquées dans le conflit qui dure depuis plus de deux ans. Le communiqué explique que ces mesures constituent le quatrième train de sanctions approuvé par l’UE dans le cadre de sa politique restrictive à l’encontre du Soudan, soulignant que la situation humanitaire et sécuritaire dans le pays se détériore en raison des combats en cours.

La guerre a éclaté au Soudan le 15 avril 2023 entre l’armée, dirigée par Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti). Des combats ont éclaté dans diverses régions du Soudan, affectant les services de santé et les conditions de vie des Soudanais, notamment en exacerbant la crise des déplacements internes et externes. Les parties arabes, africaines et internationales ont négocié un cessez-le-feu, mais ces efforts n’ont pas permis d’obtenir une cessation définitive des hostilités.

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