Le Parti de la Prospérité (PP), au pouvoir en Éthiopie, a accusé ce qu’il décrit comme des « ennemis historiques » et des « traîtres internes » de mener une campagne coordonnée visant à entraver les progrès de l’Éthiopie. Ces accusations ont été publiées dans un communiqué à l’issue d’une réunion du conseil du Parti de la Prospérité. Le parti a affirmé que des forces hostiles non identifiées avaient changé de tactique suite à l’accord de paix de Pretoria, les accusant de recourir à « l’incitation », à la « désinformation » et au « sabotage économique » pour semer l’instabilité et la division dans le pays.
Selon le parti, ces acteurs non identifiés emploient six stratégies clés, notamment la manipulation des conflits locaux et l’exploitation des griefs en matière de gouvernance. « Ils utilisent les médias comme un outil d’incitation », indique le communiqué, ajoutant que les plateformes numériques sont devenues essentielles à la diffusion de ce qu’il qualifie de « rhétorique vindicative et destructrice ». En réponse, le parti s’est engagé à renforcer l’engagement en ligne grâce à ce qu’il qualifie de « patriotisme numérique », à répondre aux préoccupations du public concernant la gouvernance et la justice, et à intenter des poursuites judiciaires contre les groupes qui rejettent les solutions pacifiques.
Soulignant ce qu’il considère comme ses principales réalisations des sept dernières années, le Parti de la prospérité, au pouvoir en Éthiopie, a déclaré avoir réalisé des progrès « dans tous les secteurs » malgré d’énormes défis. Selon le communiqué, les réformes politiques et économiques ont contribué à « réduire les vulnérabilités internes et à ne laisser aucune place aux traîtres ». Il a également cité les mesures de politique étrangère concernant le Grand Barrage de la Renaissance éthiopienne comme essentielles pour remodeler « la position géostratégique de l’Éthiopie dans la région ».
Par ailleurs, le parti a mis l’accent sur sa campagne visant à internationaliser le « droit naturel et historique de l’Éthiopie à accéder à la mer », affirmant que cela avait permis au pays de se rapprocher de la reconquête de son influence stratégique dans le corridor de la mer Rouge.
