En Algérie, un nouveau scandale ébranle notre société fragile. Le protagoniste est un propriétaire de boutique de vêtements, d’origine syrienne, et ses amantes, des femmes algériennes, ainsi que des homosexuels, n’ont pas été épargnés par cet homme surnommé le « mâle syrien ». Ce dernier a pris plus de deux mille photos et vidéos de femmes, mineures, mariées, divorcées, vierges, et même de personnes se présentant comme des hommes, dans des poses pornographiques et dénudées. Ces images, publiées sur les réseaux sociaux, ont suscité une vive inquiétude parmi les Algériennes et les Algériens, d’autant plus que parmi les victimes figurent des femmes mariées, fiancées, des mineures, et même des officiers de sécurité occupant des postes de haut rang dans l’État, photographiés entièrement nus dans des positions répugnantes et dégradantes aux côtés de cet homme.
Des images de femmes et d’homosexuels vendant leur honneur et entièrement nus, comme au jour de leur naissance, en échange d’un simple tissu arabe ou d’un vêtement syrien importé d’une valeur de moins de 1000 dinars algériens, ont circulé. Ces scandales, tous documentés sur les réseaux sociaux, ont provoqué un tollé concernant la perte d’honneur des filles du pays des martyrs. Les photos semblent tout droit sorties de films pornographiques professionnels, mettant en scène des pratiques de prostitution, d’homosexualité et de déviances sexuelles, le tout avec le consentement des personnes impliquées, des activistes ont lancé une campagne pour dénoncer la diffamation des femmes, des mineures et des homosexuels, arguant que ces actes ont été réalisés de manière consensuelle et que toutes les parties en ont tiré profit.
Ils ont également appelé à la discrétion sur ces affaires pour éviter les moqueries et le harcèlement des pays arabes voisins, que nous accusons souvent de nos propres maux. Selon eux, de tels actes pourraient promouvoir le tourisme sexuel dans notre pays et encourager des pratiques comme la prostitution et l’homosexualité, d’autant que l’État ne s’oppose pas à ces activités lorsqu’elles sont encadrées légalement, permettant à la trésorerie publique de bénéficier des taxes issues des maisons de tolérance et de la prostitution, répandues à travers le pays sinistré.
