Economie

La BAD investit 25 millions de dollars dans TCX pour réduire les risques de change pour les emprunteurs africains

Le Groupe de la Banque Africaine de Développement a approuvé un investissement en capital de 25 millions de dollars USD dans The Currency Exchange Fund (TCX) afin de renforcer sa capacité à fournir des solutions de couverture en monnaie locale sur les marchés émergents et frontières de l’Afrique. Cette initiative renforcera la base de capital de TCX, augmentera sa capacité à assumer des risques et accroîtra la disponibilité d’instruments de couverture dans les devises peu liquides à travers le continent. Ainsi, la Banque vise à réduire les risques de change pour les emprunteurs en Afrique, en particulier ceux des États fragiles et des marchés mal desservis.

TCX opère en tant que fonds axé sur le développement, créant des instruments de couverture sur mesure pour soutenir les prêts en monnaie locale dans les pays où les marchés de couverture conventionnels sont limités ou inexistants. La participation de la Banque devrait attirer d’autres institutions financières de développement et investisseurs privés, favorisant l’intégration de l’Afrique dans les marchés mondiaux de capitaux tout en soutenant une croissance durable. Ahmed Attout, Directeur du Département du Développement du Secteur Financier du Groupe de la Banque Africaine de Développement : « Cet investissement dans TCX représente une étape importante dans les efforts de la Banque pour approfondir les marchés de capitaux africains et s’attaquer aux causes profondes des difficultés liées à la dette.

Le soutien de la Banque à TCX permettra de débloquer des financements en monnaie locale pour les PME, les infrastructures et de nombreux secteurs à travers l’Afrique ». La Banque Africaine de Développement a déjà investi dans TCX par le passé, soulignant sa confiance dans le modèle axé sur l’impact du fonds. Depuis sa création, TCX a couvert plus de 17 milliards de dollars USD en montants notionnels, dont 4 milliards de dollars USD dans 31 pays africains. Environ 18 % de son portefeuille mondial se concentre sur les États fragiles et à faible revenu. La participation de la Banque devrait augmenter les volumes de couverture dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’accès à l’énergie, la gestion de la dette, la microfinance et le développement des PME.

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