L’économie kenyane a enregistré une croissance de 5 % au deuxième trimestre 2025, contre 4,6 % pour la même période l’année précédente, portée par une reprise des activités de construction et une performance solide des secteurs de l’agriculture et des services financiers. Un récent rapport publié mercredi par le Bureau des statistiques kényan a révélé que la croissance du secteur de la construction a joué un rôle central dans la stimulation de l’activité économique, renforcée par la baisse des taux d’intérêt et l’amélioration des taux de change, selon le journal kényan *Business Daily Africa*. La production des secteurs de la construction et de l’exploitation minière a bondi respectivement de 5,7 % et 15,3 %, après avoir enregistré une contraction au deuxième trimestre 2024.
Malgré un rythme de croissance plus lent par rapport à l’année précédente, le secteur agricole est resté un pilier clé de l’économie, avec une expansion de 4,4 %, représentant environ un cinquième du PIB. Le rapport attribue le ralentissement de la production agricole à une baisse de la production de thé et de sucre, bien que des conditions climatiques favorables aient continué à soutenir les cultures et la production animale. Le rapport note également un léger ralentissement de la valeur ajoutée des activités agricoles au cours de la période examinée par rapport au deuxième trimestre 2024. Malgré cela, le secteur a contribué à maintenir la dynamique économique, bien que la croissance soit inférieure à celle du deuxième trimestre 2023, lorsque l’économie avait progressé de 5,5 % grâce à une forte performance agricole.
Les secteurs du transport et de l’entreposage, qui ont crû de 5,4 %, ainsi que celui des finances et des assurances, avec une croissance de 6,6 %, ont également contribué à la croissance économique, bien qu’à un rythme plus lent qu’en 2024. Le secteur de la construction s’est distingué comme l’un des plus performants, stimulé par une augmentation des dépenses dans des projets de logements abordables à travers le pays et par l’accent mis par le gouvernement du président William Ruto sur les projets d’entretien des routes.
