Un plan d’action national de lutte contre la pollution plastique a été approuvé lors d’un atelier organisé mardi à Nouakchott, en présence de responsables gouvernementaux et de représentants d’organismes environnementaux régionaux et internationaux. Ce plan met l’accent sur le renforcement de la gouvernance environnementale grâce à un cadre juridique cohérent, des mécanismes de suivi transparents et une gestion rationnelle des déchets plastiques. Il encourage également la recherche et l’innovation pour soutenir les initiatives locales et trouver des solutions adaptées aux défis environnementaux.
Le plan vise également à instaurer une économie circulaire par la réduction, la réutilisation et le recyclage, transformant ainsi les déchets en opportunités de création d’emplois verts. Le plan comporte également une dimension de sensibilisation, car il vise à promouvoir l’éducation et la sensibilisation à l’environnement dans les écoles et auprès de la société dans son ensemble, ainsi qu’à renforcer la coopération régionale et internationale pour échanger des expériences, diffuser les bonnes pratiques et mobiliser les financements nécessaires à sa mise en œuvre. Lors de l’atelier, auquel ont participé Yacoub Issola, représentant du Secrétariat de la Convention d’Abidjan, et Abel Y. Diaw, représentant des Secrétariats des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm, ainsi que des acteurs de la société civile et des secteurs public et privé, la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Massouda Baham Mohamed Laghdaf, a souligné que la pollution plastique constitue « l’un des défis environnementaux les plus graves auxquels le monde est confronté aujourd’hui », avertissant qu’il s’agit d’un « fléau silencieux mais dévastateur ».
La ministre a souligné que chaque minute, l’équivalent d’un million de morceaux de plastique sont jetés dans les océans, avec des impacts environnementaux désastreux. Elle a également insisté sur le rôle essentiel du secteur privé, du monde universitaire et des startups en tant que piliers essentiels de la lutte contre la pollution plastique et de la promotion du développement durable.
