Société

150 migrants irréguliers retournent volontairement de Tunisie en Guinée

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé, mardi, le retour volontaire de 150 migrants irréguliers de Tunisie vers leur pays d’origine, la Guinée. Dans un communiqué, l’OIM a indiqué avoir organisé « une nouvelle opération de retour volontaire (depuis la Tunisie) vers la Guinée via un vol affrété, permettant à 150 citoyens guinéens de retourner à Conakry ». L’opération s’inscrit « dans le cadre du programme d’assistance au retour volontaire et à la réintégration, mis en œuvre dans le cadre du programme de protection des migrants en Afrique du Nord, de retour et de réintégration, financé par l’Union européenne et la Suède », a précisé l’organisation.

Elle a souligné que cette opération constitue « le seizième vol affrété » organisé par l’OIM en Tunisie au cours de cette année. L’OIM a également mentionné d’autres opérations réalisées via des vols commerciaux, permettant à l’organisation en Tunisie de soutenir le retour volontaire de plus de 6 500 migrants irréguliers vers leurs pays d’origine. Avant leur départ, les migrants irréguliers bénéficient d’un « soutien complet incluant un hébergement temporaire, des sessions de conseil, des examens médicaux et un appui logistique pour leur voyage, en coordination avec les autorités consulaires compétentes, conformément aux normes de protection de l’OIM », selon le communiqué.

L’OIM a précisé qu’à leur arrivée à Conakry, les rapatriés « seront accompagnés par l’organisation dans le processus de réintégration afin de reconstruire leur avenir dans des conditions dignes et durables ». Le 24 juillet dernier, les autorités tunisiennes avaient annoncé que 4 500 migrants irréguliers originaires de pays d’Afrique subsaharienne avaient quitté le pays depuis le début de l’année dans le cadre du programme de retour volontaire. De manière hebdomadaire, les autorités tunisiennes annoncent l’interception de tentatives de migration irrégulière vers les côtes européennes, ainsi que l’arrestation de centaines de migrants, tunisiens ou originaires d’autres pays africains, poussés à entreprendre ces traversées en raison des crises économiques et politiques dans leurs pays. La Tunisie fait face à une pression croissante de l’Europe pour renforcer la surveillance de ses côtes et empêcher le départ des embarcations de migrants.

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