Après avoir surmonté la pire crise qu’il ait connue depuis une génération entière, l’économie ghanéenne se prépare à réaliser une croissance durable en 2026, soutenue par le retour de la confiance des investisseurs et la reprise des indicateurs financiers. Le ministre des Finances, Cassiel Ato Forson, a annoncé jeudi, lors de la présentation du projet de budget devant le Parlement, que les réformes fiscales et les politiques prudentes adoptées par le gouvernement ont permis au pays de sortir du cercle de la crise, avec une prévision de croissance réelle du produit intérieur brut d’au moins 4,8 % pour l’année 2026.
Le ministre a ajouté que le gouvernement vise un déficit budgétaire dans la limite de 4 % du produit intérieur brut, sur une base de liquidité, en plus d’un excédent primaire d’environ 1,5 % du produit à partir de 2026, Forson a exprimé sa satisfaction quant à la restauration de la discipline budgétaire, au contrôle de l’inflation et à la stabilisation de la monnaie nationale, le « cedi », affirmant que ces indicateurs positifs constituent un message de réassurance important pour les partenaires internationaux et les investisseurs. Il convient de noter que le taux d’inflation à la consommation au Ghana a considérablement diminué depuis qu’il a atteint un niveau record de 54 % en janvier 2023.