Economie

Le Ghana et Afreximbank parviennent à un règlement sur un prêt de 750 millions de dollars

Le ministère des Finances ghanéen a annoncé, dans un communiqué conjoint avec la Banque africaine d’export-import (Afreximbank), un règlement définitif concernant les facilités financières d’un montant de 750 millions de dollars, qui avaient suscité des différends entre les deux parties depuis leur signature en 2022. Le communiqué a confirmé que toutes les questions liées à l’accord ont été résolues « à l’amiable », ce qui ouvre la voie à la poursuite du partenariat pour soutenir l’agenda de développement du Ghana. Le Parlement ghanéen avait approuvé en juillet 2022 l’accord de prêt conclu entre le gouvernement et Afreximbank, après les difficultés rencontrées par le pays pour obtenir des financements sur les marchés internationaux des capitaux, suite à la dégradation de ses notations crédit par les grandes agences de notation.

L’accord bénéficie d’une période de grâce de 3 ans, avec des échéances de remboursement de 7 ans pour les deux premières tranches, et de 10 ans pour la troisième tranche. En août de la même année, le gouvernement a rempli toutes les conditions préalables, et a reçu la confirmation du transfert des fonds sur les comptes de la Banque du Ghana. Avec l’entrée du Ghana dans un programme de sauvetage soutenu par le Fonds monétaire international, le gouvernement a décidé d’inclure les dettes envers Afreximbank dans le plan de restructuration des dettes commerciales, ce que la banque a fermement rejeté, Afreximbank s’est en effet considéré comme une institution multilatérale, et a exigé un traitement similaire à celui des obligations du Ghana envers le FMI et la Banque mondiale.

En revanche, le gouvernement a insisté sur le fait que la banque n’est pas une institution multilatérale au sens juridique du terme, et ne bénéficie donc pas d’une exemption de la restructuration. Ce différend s’est reflété sur les notations crédit, puisque l’agence Fitch a abaissé en juin 2025 la notation d’Afreximbank à un niveau proche de « spéculatif », en pointant l’incertitude résultant des positions du Ghana et de la Zambie vis-à-vis de leurs dettes.

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