Economie

Emprisonnement des fondateurs d’une fausse entreprise proche de Saïd Bouteflika, frère de l’ancien président algérien

Emprisonnement des fondateurs d'une fausse entreprise proche de Saïd Bouteflika, frère de l'ancien président algérien

Dans une affaire marquante en Algérie, la chambre criminelle du Conseil de la magistrature d’Oran a confirmé la sévère privation de liberté prononcée par le tribunal de Fellaoucen à l’encontre de six individus, tous proches de Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président algérien. Ces six personnes ont été reconnues coupables d’avoir formé une dangereuse gang spécialisée dans l’escroquerie et le vol d’argent d’autrui, opérant au sein d’une fausse société dirigée par le principal accusé, « NGW », né en 1975, surnommé « BB », accompagné de quatre complices, dont une femme dans la trentaine.

Le verdict est sans appel : une peine de cinq ans d’emprisonnement assortie d’une amende de 1 million de dinars algériens. Une sanction qui vient punir sévèrement ces criminels ayant exploité le système pour dérober les biens d’autrui et semer la terreur dans la société.

Le représentant du droit public a poussé encore plus loin en réclamant des peines de 10 ans de prison pour l’ensemble des accusés, dont trois personnes en cas d’arrestation.

Le 15 juillet, lors du procès qui a duré plus de 180 minutes en raison du grand nombre de plaidoiries de la partie civile et de la défense, ainsi que des requêtes des victimes présentes à l’audience d’appel, la cour d’appel d’Oran a rendu des décisions pénales avec emprisonnement effectif contre les prévenus. Les victimes, venues de différentes wilayas du pays, ont témoigné pour défendre le recouvrement de leurs droits perdus. Le juge a autorisé l’entrée de certains d’entre eux, permettant ainsi à la justice de faire entendre leur voix et de rendre justice aux victimes.

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Toutefois, la salle d’audience était bondée, et d’autres victimes, malheureusement, n’ont pas eu la chance d’y pénétrer et ont dû attendre à l’extérieur pour connaître les détails du procès. Ce dernier avait déjà été reporté à trois reprises en raison des circonstances difficiles à l’extérieur de la salle d’audience, témoignant de l’ampleur de cette affaire et de l’intérêt des victimes pour voir les coupables punis.

Ce verdict marque la fin d’un chapitre sombre de l’histoire judiciaire algérienne et envoie un message fort aux criminels qui cherchent à exploiter et à nuire à autrui. La société algérienne aspire désormais à la justice et à la sécurité, tandis que les victimes cherchent à se relever des épreuves qu’elles ont endurées.

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