Les adeptes de la question algérienne sont unanimement d’accord sur le fait que le Hirak populaire est devenu plus puissant et plus répandu qu’auparavant. Et si les généraux croient que le Hirak est terminé avec le «Coronavirus», ils ont tort sur toute la ligne, au contraire, le mouvement populaire se poursuit toujours, et la rue algérienne annonce son adhésion à la revendication d’un « Etat civil, pas militaire », qui exige le départ du régime militaire…
Au lieu que les généraux reconnaissent les revendications du peuple algérien, ils insistent toujours sur le maintien de leur régime militaire tyrannique, qui est considéré comme le dernier régime au monde représentant les républiques bananières, où ils promeuvent dans leurs médias que le Hirak est une conspiration de parties étrangères. Ainsi pour soutenir cette calomnie, ils ont eu recours à la présentation d’un projet de loi pour la déchéance de la nationalité algérienne des opposons au régime résidants à l’étranger d’origine, ce qui révèle la stupidité de ces généraux.
En outre, les généraux en Algérie, ont également dissous le parlement algérien et tenu de nouvelles élections pour qu’ils puissent faire passer leurs décisions corrompues et dictatoriales, par conséquent, les experts et politiciens algériens estiment que le fossé se creuse entre l’autorité et le peuple. Le problème, à leurs yeux, est dû à la déviation et à la violence de l’autorité car elle s’est retournée contre les revendications du Hirak populaire pacifique et a répudié les promesses qu’elle avait faites à la rue algérienne, car elle refusait de commencer à fournir les conditions qui permettraient à l’Algérie d’entrer dans une phase de transition et d’établir un État civil qui apporterait dignité et liberté à tous les Algériens.
