Politique

Soudan: Manifestations appelant à la démission du gouvernement et les forces de sécurité les dispersent à l’aide de gaz lacrymogène

Soudan: Manifestations appelant à la démission du gouvernement et les forces de sécurité les dispersent à l'aide de gaz lacrymogène

Des manifestations de colère ont éclaté mercredi dans la capitale soudanaise, Khartoum, et dans plusieurs autres villes, appelant le gouvernement à se retirer après que le FMI a annoncé que le Soudan avait accordé un prêt de 2,5 milliards de dollars et envisageait d’alléger sa dette de 50 milliards de dollars, et scandaient de « Non aux politiques de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ». Pendant ce temps, la récente décision du gouvernement de lever les subventions aux carburants a jeté de l’huile sur le feu et accru l’état de congestion et le mécontentement populaire. Les forces de sécurité ont affronté ces manifestations populaires avec des gaz lacrymogènes.

Sur fond de réformes soutenues par le Fonds monétaire international, qu’ils jugent trop dures, des centaines de Soudanais sont descendus mercredi dans les rues de plusieurs villes du pays lors de manifestations de colère appelant à la démission du gouvernement. Des cris de « Non à la politique de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international » et « Le peuple veut la chute du régime » ont été entendus parmi les manifestants rassemblés près du Palais républicain de Khartoum, les manifestations ont éclaté au lendemain de l’annonce par le Fonds monétaire international que le Soudan avait accordé un prêt de 2,5 milliards de dollars au Soudan et envisageait d’alléger sa dette extérieure d’environ 50 milliards de dollars.

Le mécontentement populaire s’est accru face aux récentes décisions du gouvernement de lever les subventions sur l’essence et le diesel, faisant plus que doubler leurs prix, des dizaines de manifestants se sont rassemblés à Khartoum, brandissant des banderoles portant l’inscription « Non à l’appauvrissement du peuple soudanais » avant que la police ne les disperse à l’aide de gaz lacrymogène, selon un correspondant de l’AFP.

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Dans un communiqué publié plus tard mercredi, le ministère de l’Intérieur a annoncé que 52 policiers avaient été blessés lors d’affrontements avec des manifestants à plusieurs endroits à Khartoum.

Les forces de sécurité ont également utilisé des gaz lacrymogènes à Omdurman, la ville jumelle de Khartoum sur la rive ouest du Nil, lorsque des manifestants ont tenté de traverser un pont pour rejoindre les manifestations dans le centre de Khartoum.

 

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