Le rythme des manifestations dans la rue algérienne s’est accéléré à nouveau, avec des voix réclamant le droit au travail et au logement, et dénonçant la hausse des prix des produits alimentaires, de l’essence et des billets de transport, ainsi que les prix du gaz et de l’électricité…
Ainsi, la fièvre des protestations en Algérie s’est déplacée du nord vers le sud et que les observateurs des affaires sociales décrivent comme (riche / pauvre) étant donné l’importance de sa richesse en pétrole et en gaz par rapport à la prévalence de la pauvreté, du chômage et de la faim parmi sa population et le manque de développement.
Pour cela, les protestations des jeunes du sud algérien sont venues sur fond de revendications sociales liées à l’emploi principalement, où de nombreux experts sociaux de l’Université de Mostaganem en Algérie ont confirmé que cette démarche entreprise par les jeunes chômeurs avec diplômes supérieurs exprime une grande frustration et rejet de diverses pratiques bureaucratiques face aux diplômés universitaires, qui se retrouvent face au spectre du chômage après que tout les portes soient fermé devant eux.
Les experts mettent alors en garde contre le fait d’alimenter la ségrégation et la régionalisation entre le sud et le nord de l’Algérie, notant que la plupart des institutions et entreprises étrangères implantées dans le sud de l’Algérie emploient des Algériens, pour la plupart originaires du nord.
Les experts sont allés encore plus loin, exprimant leur crainte que ces groupes marginalisés du sud ne soient attirés par des groupes armés et des parties prenantes en poussant la région à des manifestations et à une violence continue dans la rue, se terminant par la sécession du sud de l’Algérie.
