Politique

Le Sahel africain et l’avenir du terrorisme mondial

Le Sahel africain et l'avenir du terrorisme mondial

La famine, le changement climatique, l’incapacité économique à se remettre des effets de la pandémie de Corona, les troubles politiques et les coups d’État militaires, en plus du terrorisme, sont de véritables défis auxquels sont confrontés les pays du Sahel africain, les yeux sont toujours braqués sur les armes de l’organisation terroriste « Al-Qaïda » dans la région du Sahel, et après avoir évoqué le mouvement terroriste somalien Al-Shabaab, qui est affilié à « Al-Qaïda », dans notre article précédent, il Il faut aussi se pencher sur le groupe « Soutenir l’islam et les musulmans », qui s’est formé en 2017, après la fusion de quatre factions terroristes, à savoir : Ansar al-Din, le Front de libération du Macina, al-Mourabitoun, et enfin al-Qaïda au Maghreb, et son engagement envers le chef d’al-Qaïda de l’époque, Ayman al-Zawahiri, tué fin juillet dernier dans la capitale afghane, Kaboul.

Le terroriste « Ansar al-Islam et musulmans » est actif dans le triangle frontalier entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans la région du Sahel africain, et malgré la nouveauté du groupe, la rapidité de son développement et la férocité de ses attaques attirent l’attention, comme il a enregistré 72 attentats terroristes en 2021, soit près du double du nombre d’attentats qu’il a perpétrés en 2020, après s’être concentré dans ses premières années sur le ciblage des installations militaires et des points de sécurité, il est devenu moins sensible à la vie des civils l’année dernière, ciblant environ sept fois le nombre de victimes de ses attaques en 2020. Cela peut être dû à une tentative d’assujettissement du les gens de ces régions par la force des armes après l’incapacité du groupe terroriste à gagner leur affection et leur loyauté.

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Dans cette région – la côte africaine – le groupe « Nosrat al-Islam et musulmans » n’est pas seulement actif, car les armes de « ISIS » concurrentes d' »Al-Qaïda » sont également actives dans la région, donc ce que l’on appelle le « L’État islamique au Grand Sahara »/ISIS opère avec moins d’intensité après le ciblage de ses dirigeants par les forces françaises l’année dernière, mais le danger existe toujours.

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