Politique

Les pays occidentaux, dont les États-Unis, l’Autriche et la Suisse, appellent la Tunisie à garantir le droit à la liberté d’expression

Les pays occidentaux, dont les États-Unis, l'Autriche et la Suisse, appellent la Tunisie à garantir le droit à la liberté d'expression

Un groupe de pays occidentaux, dont les États-Unis, l’Autriche, la Suisse et l’Espagne, ont appelé la Tunisie à garantir la liberté d’expression et l’indépendance du système judiciaire, lors de l’examen vidéo des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Tunisie, pour sa part, Najla Boden, Premier ministre tunisien, a souligné lors de l’ouverture des discussions au Conseil des droits de l’homme des Nations unies que « la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique sont les fondements du système des droits de l’homme en Tunisie principe dans notre système.

« Nous n’avons refusé aucune demande d’organisation de manifestations. J’ai découvert des cas isolés d’irrégularités et on peut en dire autant des allégations de torture. La torture n’est pas une politique de l’État, mais la torture peut se produire dans des cas isolés », a ajouté Boden, il a également noté : « La liberté d’expression ne peut pas être utilisée pour inciter à la haine ou diffuser de fausses informations, par exemple sur Internet, de nombreux pays ont souligné les progrès réalisés par la Tunisie dans la mise en œuvre des recommandations formulées lors du dernier examen de la situation par le Conseil des droits de l’homme en 2017, notamment en matière de lutte contre la discrimination raciale et la violence à l’égard des femmes, cependant, certains pays, comme l’Australie, ont noté « la détérioration de la situation des droits de l’homme depuis la dissolution du Parlement en juillet 2021 ».

La Tunisie traverse une crise politique depuis que le président tunisien Kais Saied a décidé de monopoliser les autorités le 25 juillet 2021, puis a nommé un nouveau gouvernement, amendé la constitution de 2014 et approuvé de nouvelles élections législatives à la fin de l’année, des ONG et l’opposition ont depuis accusé les services de sécurité de recourir à des méthodes rappelant celles de l’État policier sous la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.

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