Politique

L’armée et les civils soudanais signent un accord pour mettre fin à la crise

L'armée et les civils soudanais signent un accord pour mettre fin à la crise

L’armée soudanaise et les dirigeants civils ont signé un accord qui ouvre la voie à la formation d’un gouvernement civil et à la fin d’une crise politique accompagnée d’une crise économique qui sévit dans le pays depuis le coup d’État du chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan contre les autorités de transition formées après le renversement d’el-Béchir en 2019, l’accord a été signé par Al-Burhan et de nombreux dirigeants civils, en particulier des Forces pour la liberté et le changement, qui est la principale faction civile exclue depuis que l’armée a pris le pouvoir à la suite du coup d’État du 25 octobre 2021.

Le chef du Conseil de souveraineté soudanaise, Abdel Fattah Al-Burhan, a scandé « L’armée est pour la caserne » lors de son discours lors de la cérémonie de signature. Les manifestants ont utilisé ce chant pour exiger la sortie de l’armée de la scène politique après le coup d’État d’octobre 2021, depuis lors, le pays a connu des manifestations et des protestations quasi hebdomadaires, tandis que la fréquence des violences tribales a augmenté dans plusieurs régions, parallèlement aux troubles politiques et sécuritaires, la crise économique s’est aggravée au Soudan, l’un des pays les plus pauvres du monde, après que les pays occidentaux ont suspendu l’aide financière qui affluait dans ce pays suite au renversement d’Al-Bashir et à la formation de la transition autorités, et stipulait le retour du régime civil pour le reprendre.

L’accord intervient quelques mois après qu’al-Burhan a annoncé que l’armée s’éloignerait de la politique et laisserait la place à un accord sur un gouvernement civil. Les Forces pour la liberté et le changement, une importante faction civile qui a été renversée par le coup d’État d’al-Burhan, ont déclaré que l’accord-cadre ouvre la voie à la formation d’une autorité civile de transition, l’accord a été annoncé vendredi après une réunion qui comprenait les Forces pour la liberté et le changement et d’autres factions politiques avec des chefs militaires en présence de responsables de l’Union africaine, des Nations unies et du groupe IGAD, ainsi que de diplomates occidentaux.

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