Deux membres des Forces armées de la République centrafricaine ont été tués et deux autres ont été enlevés, lors d’un affrontement avec des hommes armés affiliés au « Groupe de retour, de récupération et de réhabilitation (3R) » dans le nord-ouest du pays, selon les médias, un poste des Forces armées centrafricaines dans le village de Yenga, situé à environ 19 km de la ville de Bouar, chef-lieu de la province Nana Mamberi (ouest), a fait l’objet d’une attaque soudaine par des hommes armés.
Une source militaire a précisé que les corps des deux militaires se trouvent actuellement au Camp (Leclerc) dans la ville de Bouar, en attendant leur transfert par voie terrestre vers Bangui, la capitale du pays, « Nous n’avons pas d’informations sur les deux soldats enlevés », a ajouté la source, notant qu’une mission militaire dissuasive a été envoyée sur les lieux pour traquer les assaillants, le 23 décembre dernier, deux membres des Forces armées de la République centrafricaine ont été tués, et trois autres ont été blessés dans une embuscade tendue par des combattants du groupe (3R) dans cette région, le groupe a été formé en décembre 2015 pour protéger les éleveurs peuls des attaques des milices anti-balaka. Le 27 septembre 2016, ils ont pris la ville de De Gaulle (aujourd’hui Koi), tuant au moins 17 civils. Le 2 mai, ils ont pris Nîmes en Sous-préfecture de Koi. . Et le 23 septembre 2017, ils ont capturé Bucaranga au groupe d’opposition anti-balaka.
En octobre 2022, la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine a rendu son premier verdict contre trois membres des 3R accusés d’avoir tué 46 civils dans des villages de la région du nord-ouest de la République centrafricaine.
