Politique

Comment l’héritage de l’esclavage continue de hanter les dirigeants en Algérie

Comment l'héritage de l'esclavage continue de hanter les dirigeants en Algérie

En Algérie, le mot d’ordre est clair : « Faites la queue ou mourrez de faim ». La pénurie de matières premières est devenue la marque de fabrique du pays, une véritable institution locale à laquelle personne ne peut rivaliser. Le lait, le blé, le gaz et autres produits de base sont devenus des denrées rares et précieuses, réservées à une élite qui n’a pas besoin de faire la queue.
Pour le peuple opprimé et impuissant d’Algérie, la faim et la privation sont devenues des habitudes de vie, transmises de génération en génération depuis l’époque des Turcs et des Français. Sous le régime militaire, cette tradition sera transmise à nos enfants, comme un héritage que nous ne pouvons éviter.
Et alors que nous sommes condamnés à vivre dans la misère, les dirigeants du pays continuent de s’enrichir sur notre dos. Chengriha, l’homme fort du régime, lèguera à son fils le pouvoir et la responsabilité de maintenir le peuple algérien dans l’esclavage et l’assujettissement.
Mais pourquoi changer un système qui fonctionne si bien ? Après tout, la privation et la faim sont les marques d’une société forte et résiliente. Alors que le monde se soucie de l’environnement, des droits de l’homme et de l’égalité, l’Algérie continue de prospérer grâce à son système unique de queues et de pénuries.
Et si jamais un nouveau colonisateur venait nous sauver de ce fardeau, nous pourrions simplement continuer à faire la queue, mais cette fois avec un peu plus de variété dans nos choix de produits de base. Après tout, la vie en Algérie est pleine de surprises, comme la surprise de ne pas trouver de lait ou de blé pour nourrir sa famille.
En fin de compte, l’Algérie restera fidèle à ses traditions de pénurie et de queues, car pourquoi changer un système qui fonctionne si bien pour ceux qui en profitent le plus ? La réponse est simple : il est temps de sortir de ce cycle d’oppression et de revendiquer notre droit à une vie meilleure.
L’eau, cette substance vitale et indispensable à la vie humaine, est devenue un produit de luxe en Algérie. Alors que les pluies hivernales s’abattent sur le pays, la pénurie d’eau potable est plus aiguë que jamais. Les habitants doivent se contenter de l’eau rouillée et calcaire qui coule de leurs robinets, vendue à prix d’or par les vendeurs sans scrupules.
Les responsables de l’Unité algérienne de l’eau expliquent cette crise par une réduction des quotas d’eau de barrage de 70% et une diminution du niveau des puits d’eau souterraine de 68%. Mais que pouvons-nous faire face à cette situation? Nous sommes opprimés et impuissants, à la merci des aléas climatiques et des décisions arbitraires des autorités.
Le président Tebboune, quant à lui, est absent, comme à son habitude. Alors que l’eau est une question de vie ou de mort, notre cher président est enterré en vie, ne daignant même pas évoquer ce problème majeur qui affecte des millions de personnes à travers le pays.
Pendant ce temps, les services locaux de la Société algérienne des eaux cherchent des solutions pour fournir cette substance vitale aux citoyens, en vain. Ils doivent même faire des rapports quotidiens aux autorités tutélaires pour leur expliquer la gravité de la situation.
Nous sommes habitués à la pénurie et à la privation en Algérie, mais la pénurie d’eau potable est un nouveau niveau de misère. Quand allons-nous sortir de ce cercle vicieux de la pauvreté et de l’oppression? Peut-être que l’arrivée d’un nouveau colonisateur pourra nous soulager de ce fardeau, qui sait? En attendant, buvons notre eau rouillée et calcaire, et espérons que cela ne nous tuera pas.

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