Le président français Emmanuel Macron a qualifié le coup d’État qui a renversé le dirigeant élu du Niger de « dangereux » pour la région du Sahel, « Ce coup d’État est totalement illégal et très dangereux pour le Niger et toute la région », a déclaré Macron, dans des déclarations rapportées par la chaîne « France 24 », appelant à la libération du président Mohamed Bazoum, Macron a déclaré, lors d’une visite en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qu’il était nécessaire de rétablir l’ordre constitutionnel et s’est engagé à « soutenir les groupements régionaux tels que la CEDEAO dans la médiation ou l’imposition de sanctions contre les putschistes ».
Dans un dossier connexe, le ministère français des Affaires étrangères a annoncé que Paris « ne reconnaît pas les autorités » issues du coup d’État mené par le général Abd al-Rahman Chiani et considère « démocratiquement élu » Muhammad Bazoum « l’unique président de la République du Niger », de son côté, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a averti que « toute violation de l’ordre constitutionnel aura des conséquences sur la coopération entre l’Union européenne et le Niger, y compris l’arrêt immédiat de toute forme de soutien financier », considérant que le renversement du président Mohamed Bazoum constitue un « préjudice grave à la stabilité et à la démocratie », les putschistes du Niger ont mis en garde contre « toute intervention militaire étrangère », dans un communiqué lu vendredi à la télévision nationale.
Et les soldats de l’armée nigérienne ont annoncé, plus tôt, l’isolement du président du pays, Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières et l’imposition d’un couvre-feu.
