Le gouvernement italien a déclaré qu’il avait réduit le nombre de ses forces au Niger pour faire de la place dans sa base militaire aux civils qui pourraient avoir besoin de protection contre une situation de sécurité fragile, le ministère italien de la Défense a indiqué dans un communiqué qu’un avion militaire avait décollé de la capitale nigériane, Niamey, et atterri à Rome tard samedi, avec 65 soldats italiens et dix soldats américains à bord.
Le pont aérien a été organisé pour augmenter «l’autonomie logistique» de la base militaire italienne et «pour améliorer sa capacité d’absorption, s’il devenait nécessaire d’accueillir des citoyens civils et de les évacuer en cas d’urgence», d’autres vols en provenance du Niger sont prévus dans les prochains jours, a indiqué le ministère, ajoutant qu’à l’heure actuelle, 250 soldats italiens, déployés pour des missions de contre-insurrection et d’entraînement militaire, restent dans le pays, la semaine dernière, l’Italie a évacué 36 de ses citoyens de Niamey, ainsi que des dizaines d’autres ressortissants, laissant une quarantaine de civils italiens, pour la plupart des travailleurs d’ONG, toujours au Niger.
L’Italie fait partie d’une série de pays occidentaux, dont les États-Unis et la France, qui ont des troupes au Niger, qui a été un allié occidental contre les rébellions dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest, le bloc régional pour l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a menacé d’intervenir militairement au Niger à moins que le coup d’État du 26 juillet ne se termine, et le délai pour le retour du président déchu Mohamed Bazoum a expiré dimanche.
