L’Éthiopie annonce « l’achèvement » de l’opération militaire majeure au « Tigré »

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Samedi, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé l’entrée de l’armée à Mekele, la capitale de la région du Tigré, dans le cadre de l’offensive qu’il a lancée contre les dirigeants de la région, ajoutant que « l’opération principale est achevée », soulignant la nécessité de lancer le processus de reconstruction, tandis que le chef du Front populaire de libération du territoire a annoncé , Que ses forces continueront de combattre le gouvernement éthiopien.

Dans un communiqué publié sur sa page Twitter, Abiy a déclaré: «L’armée a renforcé son contrôle sur l’aéroport, les institutions publiques et le bureau de l’administration régionale», ajoutant: «Les opérations militaires dans la région du Tigré ont été achevées et arrêtées».

Le communiqué a ajouté que l’armée « a libéré des milliers d’officiers du commandement du Nord qui sont retenus en otage par le Front de libération du Tigré », notant que l’armée veillera à ce que les civils ne soient pas visés.

Lors de cette déclaration, il a souligné: « L’opération principale a été menée à bien et nous avons maintenant une tâche extrêmement importante devant nous, qui est de reconstruire tout ce qui a été détruit, de restaurer tout ce qui a été endommagé et de restaurer tous ceux qui ont fui, en tenant compte de la priorité qui est de retourner à la vie normale des habitants de la région du Tigré. » « .

Il a ajouté que le gouvernement fédéral respecte la préoccupation exprimée par la communauté internationale. Par conséquent, le gouvernement appelle les amis de l’Éthiopie à «unifier les efforts pour reconstruire la région du Tigré et fournir aux habitants de cette région une aide humanitaire pour soulager leurs souffrances et leur fournir la protection qu’ils méritent», il a remercié les Tigréens, qui avaient fourni « le plus grand soutien et coopération avec les forces éthiopiennes », qualifiant l’opération de « réussie ».

Dans ce contexte, la radio éthiopienne Fana a rapporté que la police fédérale a émis des mandats d’arrêt contre 27 officiers militaires, accusés de « trahison et détournement de fonds ».