Les villes de Kidal, Gao et Menaka dans le nord du Mali ont été témoins d’attaques simultanées lundi, visant des camps abritant des forces internationales.
Suleiman Ali, un habitant de Kidal, a déclaré à l’Associated Press qu’il avait entendu plus de 10 explosions venant de la direction d’un camp de soldats de la paix des Nations Unies, ainsi que du quartier général des soldats français travaillant dans l’opération Barkhane pour combattre le terrorisme et la rébellion dans la région du Sahel en Afrique.
Un responsable des Nations Unies, qui a refusé d’être nommé, a confirmé les attaques contre trois villes, affirmant que les explosions avaient été causées par des roquettes tombées ce matin sur le camp de Kidal, pendant ce temps, il y a eu des attaques similaires à Gao et Menaka, aucun autre détail n’était disponible.
Aucun groupe n’a revendiqué la responsabilité des attaques simultanées, mais il porte la marque des groupes terroristes liés à Al-Qaïda, qui mènent des attaques régulières dans le nord et le centre du Mali.
Les attaques contre les camps des forces internationales sont fréquentes, mais c’est la première fois que des villes séparées de plusieurs centaines de kilomètres sont attaquées à peu près au même moment.
Selon « Associated Press », l’augmentation des attaques est la preuve des capacités de coordination des groupes terroristes au Mali, et qui ont subit des pertes importantes ces derniers jours à la suite des opérations menées par les forces armées Françaises se trouvant au Mali pour lutter contre les groupes armées en collaboration avec les forces de l’armée Malienne qui ont lancé dernièrement des vastes opérations pour détruire les bases de ces groupes territoriales.
