Le président guinéen Alpha Condé, élu pour un nouveau mandat présidentiel de six ans, a prêté serment ce mardi, en présence d’une dizaine de dirigeants africains et de délégués européens.
Des représentants des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’autres ont participé à la cérémonie, qui a été retransmise en direct par les chaînes de télévision locales.
Dans son discours, le président Condé a déclaré: « Les choses doivent être gérées différemment, en se concentrant sur le travail pour les personnes, en particulier les plus vulnérables. »
Il a promis d’éliminer la corruption, avant d’appeler ses citoyens à renoncer à la violence, à tourner la page du passé, à abandonner les haines qui les divisent et à espérer un avenir radieux.
Le président Condé a annoncé la création imminente d’un organe de contrôle affilié à la présidence de la République, afin de contrôler les hauts fonctionnaires et cadres supérieurs de l’État afin qu’ils ne soient pas impliqués dans la création d’entreprises à la recherche d’opérations publiques.
Il a souligné que le slogan «statuer d’une autre manière» signifie que l’impunité est terminée.
Il s’est adressé aux critiques du troisième mandat présidentiel, en particulier aux étrangers, sans les nommer, que la Guinée est un État souverain qui prend les décisions qu’elle juge justes.
Le président guinéen a remporté 59,50% au premier tour des élections pour remporter un mandat de six ans, renouvelable une fois.
Le président Condé a été élu en 2010 et 2015 sur la base de la constitution élaborée par la junte militaire, mais le pays a adopté une nouvelle constitution en mars dernier.
