Le tribunal électoral sud-africain a décidé mardi d’annuler la décision de la Commission électorale d’empêcher l’ancien président « Jacob Zuma » de se présenter aux prochaines élections générales prévues le 29 mai, qui considérait que le candidat pouvait être exclu s’il était condamné à une peine d’emprisonnement de plus de 12 mois sans possibilité de lui infliger une amende, et cela vaut pour « Zuma », qui avait déjà été condamné en 2021 à 15 mois de prison après avoir été reconnu coupable d’outrage au tribunal, pour avoir refusé de témoigner devant la commission judiciaire chargée d’enquêter sur des accusations liées à la corruption.
En conséquence, le parti » Umkhonto we Sizwe », créé par » Zuma » en décembre dernier, a eu recours au tribunal dans une dernière tentative pour faire appel de la décision de retirer le nom de l’ancien président de la liste des candidats aux prochaines élections, afin que le tribunal accepte l’appel et annule la décision de la Commission électorale.
À cet égard, l’avocat du parti de Zuma, « Dali Mpofu », a déclaré que la Commission électorale n’avait pas le droit de déterminer qui peut être élu à l’Assemblée nationale, ajoutant que l’affaire visait principalement à refuser à une personne le droit de participer à la vie politique, accusant la Commission électorale de chercher à priver des millions de personnes qui veulent choisir leur chef à travers le nouveau parti Umkhonto weSizwe. Cela ne peut être la position d’aucune institution en Afrique du Sud, en particulier une institution indépendante dont la fonction est d’assurer la réalisation de nos droits garantis par le chapitre 19 de la Constitution.
