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Politique de la concurrence économique internationale en Afrique, pourquoi ?

Politique de la concurrence économique internationale en Afrique, pourquoi ?

Il ne fait aucun doute que le continent africain était la région la plus marginalisée et la plus exclue du monde à travers les différentes étapes de la mondialisation, et depuis la fin de la guerre froide et l’inauguration du soi-disant Nouvel Ordre Mondial en 1991, les pays africains ont souffert d’une marginalisation accrue. Si bien qu’il ne participe plus à l’économie mondiale, mais en dépend de plus en plus, cela est devenu évident à la lumière de la faible croissance économique des secteurs productifs, de l’augmentation du fardeau de la dette extérieure et de la détérioration des conditions sociales et politiques, de sorte qu’il y a 33 pays sur 47 seuls en Afrique dont l’organisation des Nations Unies l’a décrite comme la moins développée du monde.

Malgré les transformations politiques et économiques dont le continent a été témoin depuis la fin du siècle dernier, qui ont été décrites dans les cercles occidentaux comme procédant selon les critères de la libéralisation politique et économique au sens occidental, ces transformations ont conduit à un nouveau style de gouvernance africain, qui est la « Nouvelle Afrocratie », qui est un modèle. La nouvelle gouvernance préserve l’héritage du régime totalitaire individuel, bien qu’elle autorise en même temps certaines caractéristiques de la démocratie libérale, et il n’a pas peur que l’Occident capitaliste ferme les yeux sur ces nouvelles formes autoritaires de gouvernement en Afrique, tant qu’elles ne contredisent pas la réalisation de ses intérêts stratégiques sur le continent.

De nombreux chercheurs soulignent que le déclin des intérêts de la Russie sur le continent africain en termes à la fois stratégiques et idéologiques s’est accompagné de la perte de l’intérêt occidental pour l’Afrique, alors que l’Union européenne a commencé à concentrer son attention sur des zones géographiques voisines, telles que: les pays du bassin méditerranéen, les pays d’Europe de l’Est, et même certaines zones de croissance en Amérique latine, Cependant, même si cette affirmation paraît correcte à première vue, elle ne cache pas la réalité des ambitions internationales sur le continent africain, qui ont toujours été au centre des politiques coloniales sur le continent, et il suffit de relever quelques chiffres clairement indicatifs: l’Afrique maintient environ 3% des réserves totales de pétrole en Il possède 5% des réserves de gaz, environ un tiers des réserves d’uranium, environ 70% de phosphore, 55% d’or, 87% de chrome, 57% de manganèse, 42% de cobalt … etc., sans oublier La richesse du continent dans ses abondantes ressources naturelles, telles que: l’eau et l’agriculture.

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