Politique

Le Tchad rejette les allégations de son implication dans la crise sécuritaire en Afrique centrale

Le Tchad rejette les allégations de son implication dans la crise sécuritaire en Afrique centrale

Le gouvernement tchadien a fermement condamné les « fausses accusations », comme il le dit, sur la présence de combattants tchadiens parmi les assaillants en République centrafricaine, soulignant que ces allégations sont « sans fondement ».

Le ministre de l’Information et le porte-parole officiel du gouvernement tchadien, l’ambassadeur Mohamed Cherif, ont déclaré – dans un communiqué de presse samedi – qu’à la suite des affrontements qui ont éclaté entre les groupes rebelles armés et les forces armées de la République centrafricaine le 13 janvier dans la banlieue de Bangui, les autorités de la République centrafricaine ont diffusé à la télévision et sur leurs sites officiels. Sur Internet, des informations alléguant la présence de combattants tchadiens parmi les assaillants, faisant référence à l’implication du Tchad dans les récents troubles sécuritaires en Afrique centrale, ce que le gouvernement tchadien nie catégoriquement.

Le porte-parole tchadien a mis en garde tous les Tchadiens vivant en Afrique centrale contre toute activité illégale qui mettrait en danger leur vie et leurs biens et affecterait négativement les relations entre les deux pays.

Il a affirmé la ferme position de son pays, rejetant toutes les formes de violence visant à déstabiliser la République centrafricaine, et affirmant le souci du Tchad pour l’unité et l’intégrité territoriale de la République centrafricaine.

Il a appelé l’ONU, l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et tous les partenaires internationaux de la République centrafricaine à ramener toutes les parties à la table du dialogue pour trouver une solution pacifique à la crise actuelle.

L’Afrique centrale a été témoin de la survenue de violences et d’affrontements armés entre les forces gouvernementales et l’opposition cherchant à prendre le pouvoir, et le rythme de ces affrontements s’est intensifié à partir du 19 décembre dernier huit jours avant le début des élections législatives et présidentielles qui étaient prévues pour la dernière semaine de l’année dernière en Une tentative de l’opposition d’empêcher la réélection de Faustin Archangi Todera, président de l’Afrique centrale, par une action armée.

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