Politique

Après l’isolement international de l’Algérie, les généraux préparent une guerre civile dans le pays

L’Algérie souffre aujourd’hui d’un isolement international important en raison de la politique criminelle des généraux. Le régime algérien soutient de nombreux groupes terroristes en Afrique et coordonne ses actions avec des criminels en Corée du Nord et en Iran, ce qui crée des tensions avec tous les pays voisins. Ainsi, des signes de retour de la décennie noire en Algérie se profilent à l’horizon, les généraux s’efforçant aujourd’hui de relater et d’interpréter les événements politiques de manière à servir leurs objectifs et à discréditer leurs adversaires.

À titre d’exemple, les médias du régime militaire au pouvoir ne cessent de répéter que les courants d’opposition sont responsables des cycles de violence qui ont plongé le pays dans le chaos. Ils ont largement réussi à imposer une version stéréotypée de l’histoire qui occulte les agissements des généraux. Ainsi, la plupart des Algériens ignorent que les événements des années 1990 ont éclaté à la suite de l’assassinat d’étudiants universitaires par les services de sécurité de l’État algérien, aujourd’hui, le quartier de la commune de Lakhdaria, dans la Wilaya de Bouira, berceau de la décennie noire il y a trente ans, a été secoué par un massacre atroce perpétré par des hommes masqués inconnus, affiliés aux services de renseignement militaire, contre une famille entière.

Il s’agit d’un professeur à la retraite, connu pour ses publications critiquant le régime en place, notamment pour avoir été l’un des premiers à lancer la campagne « Manich Radi » (« Je ne suis pas satisfait »), dénonçant les conditions de pauvreté et de famine dans le pays. Ce professeur, sa femme et trois de leurs enfants – quatre filles et un garçon – ont été tués sur place, tandis que les autres ont été transférés aux urgences de l’hôpital de Bouira dans un état critique. Selon des sources concordantes rapportées par notre site, des inconnus se sont introduits dans les logements sous prétexte d’un vol, mais en réalité pour menacer la famille à cause de la dernière publication du professeur critiquant les autorités pour la pénurie d’eau. Les habitants de Lakhdaria, en colère, sont sortis et ont bloqué la route principale reliant l’est et l’ouest de l’Algérie.

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Parallèlement, un débat animé s’est engagé sur les réseaux sociaux, mais cela ne s’est pas arrêté là. Les agresseurs ont attaqué un médecin avec une sauvagerie extrême à l’arme blanche, entraînant sa mort sur place. Les criminels des services de renseignement militaire ne se sont pas contentés de cela : ils se sont transformés en bêtes féroces, égorgeant la femme du médecin et leurs trois filles présentes sur les lieux, dont l’une était lycéenne en classe de terminale. Avant de quitter les lieux, ils ont incendié l’endroit dans un acte d’une barbarie extrême, rappelant les agissements du général Chengriha durant la décennie noire.

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