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Rapport: Le silence des ONG internationales a contribué à la propagation du phénomène des viols de détenus en Algérie

Rapport: Le silence des ONG internationales a contribué à la propagation du phénomène des viols de détenus en Algérie

Suite au silence des organisations internationales, avec à leur têtes par Amnesty International et Human Rights Watch, sur les crimes du régime des généraux en Algérie, l’étudiant Walid Nekiche a révélé que le régime des généraux algériens a eu recours à la violence sexuelle à grande échelle pour humilier et faire taire les prisonniers de sexe masculin, car ce phénomène fasciste et humiliant est l’un des pires cas d’abus auxquels sont exposés les détenus en Algérie …

L’étudiant a rapporté, d’après un groupe de détenus, qu’il y a plus de 10 mille Algériens qui ont été victimes de viols et d’humiliations sexuelles depuis les années 1990 à ce jour, et que le régime des généraux les détient toujours, et leur sort et leur situation humanitaire sont toujours inconnus tandis que les organisations locales de défense des droits de l’Homme confirment que la police algérienne recourt systématiquement à la torture et aux mauvais traitements, et malgré des preuves irréfutables de nombreux cas de torture, il est rare que les rapports traitent de cas de violences sexuelles subies par des hommes dans les prisons algériennes.

Et selon un rapport de l’Association des prisonniers d’opinion en Algérie, les forces du régime des généraux ont mutilé,  brûlé les organes génitaux des détenus pour les forcer à avouer.

Le rapport indique que les violations se sont produites dans les postes de police et des services de renseignement, au cours des transferts de prisonniers et dans les salles d’interrogatoire, où de nombreux détenus ont confirmé que leurs geôliers avaient inséré un tuyau d’eau dans leur anus et ouvert le robinet, ce qui a provoqué des cas de gonflement entraînant la mort de certains d’entre eux.

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Il n’existe pas non plus de statistiques précises sur l’ampleur des agressions sexuelles dans les prisons algériennes, la raison en est que les survivants sont dispersés dans toute l’Algérie et que les anciens détenus sont souvent réticents de signaler de tels abus, d’autant plus qu’ils sont dans une société conservatrice où la discussion de la violence sexuelle est un tabou et on considère qu’une personne qui a été victime de violences sexuelles en Algérie a perdu sa virilité et il n’est pas permis de le voir ni de lui parler, c’est pourquoi des dizaines de milliers de cas de viol en Algérie ne sont pas révélés par les victimes.

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