Société

Les généraux continuent d’humilier les Algériens avec de longues files d’attente

Les généraux continuent d'humilier les Algériens avec de longues files d'attente

Le phénomène des files d’attente est revenu avec force en Algérie après avoir été absent des rues d’Algérie depuis la fin des années 80. Ce phénomène est offensant et humiliant pour la dignité du citoyen, même si ce dernier a été sa principale cause avec son empressement et l’achat des produits malgré leurs prix élevés au point que certaines files d’attente provoquaient le chaos et les querelles et mêmes des blessés sont tombés parmi les citoyens.

Depuis l’aube, le citoyen algérien est obligé de passer de la file d’attente de semoule, aux files d’attente de lait et d’huile, et on ne sait pas encore ce qui attend à l’avenir les Algériens d’autres files d’attente pendant les jours de Ramadan.

Alors les files d’attente sont-elles devenues une marque déposée en Algérie ? Dans la mesure où les services sécuritaires interviennent pour organiser la ruée des consommateurs vers certaines denrées alimentaires, comme si nous étions en état de crise ou de guerre. Le citoyen algérien est t-il réellement obligé de faire la queue pour obtenir ce dont il a besoin, ou est-il une coutume, de l’entassement et de l’inconscience de notre part ?

Des citoyens, femmes et hommes à travers les différents Wilayas du pays ont formé de longues files d’attente pour obtenir un Bidon d’huile ou un sac de lait devant les grands centres commerciaux ou devant les usines, dans les rues et les quartiers. Malheureusement, les images des files d’attente algériennes, qui s’est largement propagée sur les sites de réseaux sociaux de différents Wilayas du pays, a suscité polémiques et confusions et nui inévitablement à l’image du pays, d’autant plus qu’elle est liée aux denrées alimentaires de base dont les citoyens ne peuvent s’en passer quotidiennement, alors que la foule s’est livrée à des bagarres et à la violence, atteignant les coups de point, et le résultat a été un certain nombre de citoyens blessés.

  À la manière des enfants, les généraux algériens reprochent à la Banque mondiale de ne pas mentionner le Maroc dans un rapport sur l'Algérie !!!
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