Au cours des dernières 24 heures, l’Égypte a été témoin d’une série d’incidents tragiques, qui ont commencé par le coup de couteau d’une étudiante devant les murs de l’université et se sont terminés par deux suicides, dont l’un du haut de la tour du Caire, l’un les principales attractions touristiques du pays, ces crimes et incidents ont suscité chagrin et controverse sur les plateformes de médias sociaux concernant les motifs et les causes de leurs auteurs, d’autant plus qu’ils sont survenus quelques semaines après des incidents similaires.
Le début a eu lieu avec un meurtre odieux dans le gouvernorat de Dakahlia (delta du Nil/Nord), lorsqu’un étudiant de la faculté des lettres de l’université de Mansoura a égorgé son collègue à la porte de l’université et devant des passants, le ministère public a décidé d’emprisonner le meurtrier de l’étudiant (Naira) pendant 4 jours dans l’attente des enquêtes, et l’a inculpé de meurtre avec préméditation, notant – dans un communiqué – qu’il a avoué lors de son interrogatoire avoir commis le crime, le communiqué indique que l’accusation a entendu 20 témoins, dont les parents de la victime et son frère, qui ont confirmé – en plus d’un étudiant universitaire – que l’accusé agressait régulièrement la victime, suite à l’échec de leur relation et à son refus de l’épouser.
Plus tard au Caire, un jeune homme a été tué en se jetant du haut de la tour du Caire, haute de 187 mètres. Le ministère public a déclaré – dans un communiqué – que « le procureur de la République a ordonné une enquête urgente sur l’incident d’un jeune homme tombant du haut de la tour du Caire », notant que le reste des procédures d’enquête est en cours, sans plus de détails, entre-temps, le portail du journal « Akhbar Al-Youm » a rapporté que les services de sécurité ont réussi à identifier le jeune homme, qui s’est avéré être un comptable, expliquant que les circonstances de l’incident sont encore ambiguës.
