Le ministre de l’Intérieur du gouvernement libyen reconnu, Imad Trabelsi, s’est entretenu avec les migrants avant leur départ. Il a déclaré aux médias : « Nous n’assumerons pas nous-mêmes la responsabilité de l’immigration illégale sans l’aide de la communauté internationale… Nous ne permettrons à aucun étranger de rester en Libye sauf de manière légale », c’est-à-dire s’il l’était » étudiant » ou exerçant une « activité » et inscrit « de manière officielle », il a expliqué que parmi le groupe d’immigrés nigérians qui « seront expulsés », il y a « 102 qui ont été arrêtés à la frontière libyenne-tunisienne alors qu’ils tentaient d’entrer en Tunisie ou de Tunisie vers la Libye », le 10 août, la Tunisie et la Libye ont annoncé avoir convenu d’héberger des migrants originaires de pays d’Afrique subsaharienne, bloqués à la frontière entre les deux pays depuis près d’un mois après que la police tunisienne les y ait emmenés, selon plusieurs témoignages, organisations non gouvernementales et agences des Nations Unies.
Les forces de sécurité tunisiennes ont « expulsé » au moins deux mille personnes des pays d’Afrique subsaharienne, qui se sont retrouvées dans des zones désertiques isolées à la frontière entre l’Algérie et la Libye, et au moins 27 d’entre elles sont mortes et 73 autres ont disparu, Samuel Okiri, conseiller de l’ambassade du Nigeria à Tripoli, a confirmé que les 161 migrants n’étaient « pas contraints » de rentrer au Nigeria, le 20 juin, 165 Nigérians ont été rapatriés dans le cadre du programme de rapatriement volontaire. En Libye, il y a plus de 600 000 immigrants, ceux-ci ont été interceptés ou secourus en mer Méditerranée alors qu’ils traversaient vers l’Europe. Ils sont emmenés dans des centres de détention où les conditions sont souvent mauvaises, selon les ONG.
D’autres sont parfois arrêtés pour avoir mendié ou lors d’attaques dans les cachettes d’immigrés illégaux cherchant à rejoindre illégalement l’Europe par la mer.
