Le musée du village de Dar El Salam présente plus de 45 maisons des 120 tribus de Tanzanie, il vise principalement à garantir que les générations futures puissent se connecter à leurs racines, « Il est très important que les gens visitent des lieux africains, dansent et s’informent sur la culture. Connaissez les différents types de cabanes, pourquoi ils ont construit ceci, pourquoi ils ont construit cela », explique le tour-opérateur nigérian Tolu Adesholu, les visiteurs peuvent explorer des villages recréés, chacun reproduisant la vie d’un groupe ethnique différent.
Les houzi:z servent d’artefacts et de démonstrations vivantes des compétences et des connaissances transmises de génération en génération, ils constituent une démonstration vivante des compétences et des connaissances transmises de génération en génération.
« Nous avons différentes tribus qui sont représentées au musée du village, explique un conservateur principal du musée, « Nous pouvons voir des types de maisons. Nous avons des maisons Thembe qui sont de forme rectangulaire, couvertes de chaume avec de la terre sur le dessus. Nous avons des maisons Msonge qui sont couvertes de chaume avec de l’herbe et nous avons des Banda qui ont un toit à pignon que l’on trouve normalement le long de la côte », Wolbert Lema conclut, les conservateurs du musée affirment qu’à mesure que les jeunes Africains adoptent de plus en plus un mode de vie non traditionnel, ils risquent de perdre des éléments de leur identité culturelle, les conservateurs utilisent donc diverses techniques pour rendre l’histoire africaine passionnante, comme en mélangeant la visite du village avec des expériences culturelles interactives. Cela inclut également des danses auxquelles les visiteurs participent également. Pour apporter une ambiance de Tanzanie du 17ème siècle.
Les experts affirment que l’architecture fait partie intégrante de toute culture, reflétant l’histoire, les croyances et les valeurs d’une société.
Le musée du village cherche à favoriser l’appréciation du riche patrimoine du continent, « Tout ce qui vient de l’extérieur est toujours perçu comme bon, moderne, tendance. Et la pression extérieure fait que parfois les gens de l’extérieur viennent voir notre architecture vernaculaire comme arriérée, sale, et elle ne montre pas de modernisation.
