Après que le cyclone Gati a frappé l’État du Puntland en Somalie le 22 novembre 2020, de fortes pluies et des inondations ont emporté des maisons, du bétail, des récoltes et des bateaux de pêche. Dans son sillage, le cyclone a détruit les établissements de santé et les systèmes d’assainissement dans la région, laissant des milliers de personnes vulnérables exposées sans abri ni moyens de subsistance, alors qu’il frappait des districts au milieu de la pandémie de coronavirus (COVID-19), affectant davantage les communautés.
Aamino Ahmed, 29 ans, et sa famille faisaient partie des personnes qui ont été forcées de fuir vers des camps de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) à la suite du cyclone. Avec son mari et ses neuf enfants, Aamino a déménagé dans le camp de déplacés d’Isnino à Bossaso, où ils luttent actuellement pour avoir un moyen de gagner leur vie et accéder aux besoins de base comme la nourriture, l’eau, l’assainissement et les soins de santé, qui ont été totalement détruit.
Comprendre les besoins urgents des populations affectées fin décembre, la tempête avait tué 9 personnes et plus de 63 000 têtes de bétail (ovins et caprins) et touché environ 183 000 personnes.
Dans l’ensemble, les districts les plus touchés par le cyclone sont Alula, Benderbayla, Bosasso, Iskushuban et Qandala au Puntland, ainsi qu’Erigavo et Laasqoray au Somaliland. Dans ces localités, les communautés affligées, y compris les familles comme celles d’Aamino Ahmed, et les autorités locales ont appelé à un soutien et à des interventions accrues pour soutenir les moyens de subsistance, en ciblant en particulier les pasteurs, les pêcheurs et les commerçants nomades touchés. Ils ont également demandé un appui pour réparer les infrastructures endommagées et les équipements sociaux de base tels que les écoles, les établissements de santé et les points d’eau.
