Les médias locaux ont rapporté au Burkina Faso, qu’au moins sept militaires et un civil ont été tués, aujourd’hui, jeudi 19 mai, dans deux attaques présumées menées par des hommes armés dans l’est et le nord du pays, selon l’agence de presse française, une source de sécurité a déclaré : « Une attaque visant une unité militaire dans l’est du pays a entraîné la mort de 7 soldats, tandis qu’une autre attaque contre un bus de passagers dans le nord du pays a tué un civil et blessé 12 autres ».
« L’unité militaire de Madgwari, le village de la région de Kumbinga à l’est, a été ciblée tôt le matin par une attaque terroriste », a-t-il ajouté.
La source a pointé le déploiement de renforts, notamment d’appui aérien, pour ratisser la zone, de son côté, un responsable local a confirmé l’attaque, exprimant ses regrets pour la « chute de l’unité militaire », qu’il a qualifiée de « dernier bastion anti-militant à Madgwari », et il a été annoncé samedi dernier qu’environ 40 volontaires de la sécurité et civils avaient été tués dans trois attaques distinctes menées par des « extrémistes » présumés, le Burkina Faso connaît depuis 2015 des attentats terroristes perpétrés par des mouvements armés, certains affiliés à l’organisation « Al-Qaïda » et d’autres à l’organisation terroriste « Daech », qui ont fait plus de deux mille morts et 1,8 million de déplacés.
« Trouver une solution à la crise sécuritaire est une priorité pour lui », a déclaré le chef de la junte militaire au pouvoir dans le pays, le général de division Paul Henri Sandaugo Damiba, qui a renversé le président élu Roch Marc Christian Kaboré en janvier dernier.
