Politique

Le président sénégalais annonce un dialogue politique sur les questions nationales

Le président sénégalais annonce un dialogue politique sur les questions nationales

Le président sénégalais Macky Sall a annoncé le lancement d’un dialogue avec les différentes parties le 30 mai, afin de « construire un consensus durable sur les questions liées à la vie nationale et à l’avenir du pays », un communiqué du Conseil des ministres précise que le président Macky Sall a décidé, sur la base « de l’esprit de la Journée nationale de dialogue qui a été approuvée en 2016, et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, qui ont été entravés par la pandémie de Covid-19 », pour lancer un dialogue « avec les représentants des acteurs politiques et économiques, les leaders sociaux, culturels, religieux et traditionnels, les jeunes et les femmes, pour un échange constructif et une compatibilité durable.
Macky Sall a affirmé, selon le contenu du communiqué, « son engagement permanent depuis 2012 à renforcer le dialogue avec toutes les forces vives de la nation, en vue d’instaurer la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche ferme vers un Sénégal renaissant par 2035″, la fixation par le président sénégalais de la date du lancement d’un dialogue politique coïncide avec l’annonce par le chef de l’opposition Osman Sonko que « Maki Sall va soit reculer, soit nous le forcerons à le faire », faisant référence à son procès et à ce qu’il considère comme un  » tenter de l’empêcher de se présenter » aux prochaines élections présidentielles de 2024, qu’il n’a pas annoncées. Le président actuel est sa position définitive à ce sujet, Sonko a déclaré devant des centaines de ses partisans qu’il organiserait une « caravane de la liberté » de la ville de Ziguinchor à la capitale, Dakar, afin de confirmer « la poursuite de la bataille ».
La marche proposée pourrait conduire à une plus grande instabilité au Sénégal, où de violentes manifestations ont éclaté depuis que Sonko a été arrêté pour la première fois pour viol présumé en 2021, Sall, 61 ans, qui a été élu pour la première fois en 2012, a remporté un deuxième mandat lors de l’élection présidentielle de 2019 au cours de laquelle Sonko a terminé troisième, on craint que Sall ne fasse valoir qu’une réforme constitutionnelle adoptée en 2016 qui limite le mandat présidentiel à deux mandats pourrait réinitialiser son mandat présidentiel, lui permettant de se représenter.

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