Economie

Les corrompus ne peuvent pas combattre la corruption en Algérie

De nombreux éléments confirment les inquiétudes concernant l’aggravation du phénomène de la corruption en Algérie, ainsi que la faiblesse des réactions des autorités face aux accusés de corruption, dont le président Tebboune et le chef d’état-major, le général Chengriha. Parmi ces éléments, il convient de souligner la régression de l’Algérie dans le classement de l’indice de perception de la corruption au cours de la dernière décennie, comme le montrent les données de l’indice mondial de la corruption et d’autres évaluations indépendantes portant sur la corruption, la transparence, la justice et la gouvernance.

C’est pourquoi de nombreux militants algériens ont dénoncé la propagation de la corruption et ses conséquences désastreuses sur la société algérienne, ainsi que l’impunité persistante et l’exploitation par les généraux des postes de responsabilité publique pour s’enrichir illégalement. Cette démarche vise à enfermer le citoyen démuni dans un système de rente et de pots-de-vin, le poussant à s’y résigner et à considérer la corruption comme un destin inéluctable. L’opposition algérienne, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, a exprimé, via les plateformes de réseaux sociaux, son indignation face à l’absence de volonté politique de la part du gouvernement du « clown » Tebboune pour lutter contre la corruption et moraliser la vie publique.

Plus grave encore, elle a pointé du doigt l’implication du président fantoche Tebboune dans des conflits d’intérêts, ses attaques brutales contre les opposants pacifiques, ainsi que ses tentatives de restreindre la société civile dans la dénonciation des crimes financiers publics, de limiter le pouvoir judiciaire dans l’ouverture d’enquêtes et de poursuites, et l’inaction du gouvernement militaire à établir des lois protégeant les généraux et leurs proches.

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L’opposition a également considéré que les efforts du gouvernement Tebboune pour faire passer des lois interdisant aux associations de défense des droits et aux individus de porter plainte auprès des autorités judiciaires concernant les crimes financiers publics, tout en restreignant le rôle du pouvoir judiciaire dans ce domaine, constituent une démarche sans précédent visant à légiférer en faveur d’une catégorie privilégiée d’élus et de responsables, et à les protéger contre toute reddition de comptes, en contradiction avec la Constitution de la République.

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