Le Centre Kuo Sharper pour la prospérité et l’entrepreneuriat du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé une collaboration de cinq ans avec le gouvernement botswanais visant à renforcer l’écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat du pays. Ce partenariat a débuté la semaine dernière avec une série de programmes de dix jours à Gaborone, réunissant entrepreneurs, dirigeants gouvernementaux et établissements universitaires autour d’un engagement commun pour favoriser une croissance inclusive et axée sur l’innovation.
Le programme d’entrepreneuriat en phase de démarrage, organisé au Botswana Digital and Innovation Hub (BDIH), était au cœur de cette visite. Parmi plus de 1 300 candidatures, 31 startups locales ont été sélectionnées pour démarrer un programme de 12 semaines animé par des professeurs du MIT et des entrepreneurs africains. Axé sur des secteurs tels que l’agriculture, la santé, la résilience climatique et les services numériques, ce programme aide les fondateurs à affiner leurs modèles économiques, à développer des argumentaires de vente auprès des investisseurs et à se faire connaître auprès des réseaux mondiaux. « La semaine dernière a été bien plus qu’une simple série d’événements.
Elle a montré au monde entier ce qui devient possible lorsque les gouvernements s’approprient le potentiel de l’entrepreneuriat », a déclaré Dina H. Sherif, directrice exécutive du Kuo Sharper Center du MIT. « De nos échanges avec le vice-président Gaolathe aux jeunes entrepreneurs passionnés de notre bootcamp, nous avons constaté un engagement national à réécrire le récit, non seulement pour le Botswana, mais pour l’Afrique tout entière ». Le vice-président et ministre des Finances, Ndaba Nkosinathi Gaolathe, a accueilli la délégation du MIT et les entrepreneurs africains en visite lors d’un dîner à Gaborone.
Cette visite a également été l’occasion de réunir les anciens boursiers Foundry Fellowship, des entrepreneurs africains expérimentés formés au Kuo Sharper Center du MIT, qui ont réaffirmé leur mission commune de renforcer les écosystèmes d’innovation africains. Certains boursiers ont également envisagé d’étendre leurs activités au Botswana lors de rencontres avec des acteurs locaux.
