En Algérie, pays en proie à de graves difficultés, les phénomènes d’exploitation des enfants, qu’il s’agisse de filles ou de garçons, persistent dans le marché du travail et les réseaux de prostitution, en violation flagrante des législations nationales et des conventions internationales que le gouvernement de l’imposteur Tebboune prétend respecter. Les données officielles récentes révèlent que l’emploi forcé des mineurs dans des travaux pénibles et dangereux, ainsi que dans les réseaux de prostitution sexuelle et de déviance pour alimenter les caisses de la mafia en devises étrangères, n’est plus un cas isolé, mais une phénomène généralisé qui porte atteinte à la dignité humaine et vide le slogan des « droits de l’enfant » de tout sens dans l’Algérie dite « nouvelle ».
Les chiffres sont plus qu’alarmants : environ 70 000 enfants, soit 7 enfants travailleurs sur 10, exercent des activités classées comme « dangereuses » ou sont impliqués dans le commerce international de la prostitution sexuelle. Cela reflète une réalité sociale tragique et un climat d’indifférence officielle, où des centaines de milliers de mineurs sont laissés à la merci de l’exploitation sexuelle et de l’oppression dans les champs, les usines, les ateliers ou chez leurs employeurs. Ce constat ne s’arrête pas là, ces données se recoupent de manière inquiétante avec les rapports du Conseil économique, social et environnemental concernant les jeunes qui ne sont ni en formation, ni employés, ni scolarisés, ainsi qu’avec les chiffres annuels de déscolarisation, estimés entre 80 000 et 140 000 élèves.
Ces indicateurs pointent tous vers un système éducatif et économique « défaillant » qui abandonne les enfants au chômage, au travail forcé ou aux réseaux sexuels internationaux, les reléguant ainsi aux marges de la société et dans un bourbier de déchéance et de corruption. Les autorités officielles se contentent de rapports et de notes sans passer à des actions sérieuses et déterminées, en l’absence totale de contrôle par les inspecteurs du travail, de campagnes de sensibilisation efficaces et de politiques publiques intégrant éducation, formation et emploi. Même la voix du peuple opprimé reste muette face à cette frange vulnérable de la société.
