Economie

Un haut responsable africain : Les gouvernements du continent constituent un obstacle à l’augmentation de la production agricole

Wandile Sihlobo, membre du Conseil consultatif économique présidentiel sud-africain, a déclaré que le principal obstacle à l’augmentation de la production agricole en Afrique résidait dans l’absence de politiques d’ouverture aux technologies et à l’utilisation de semences hybrides et de cultures génétiquement modifiées (OGM). Ces déclarations de Wandile Sihlobo ont été faites lors d’un entretien avec David Pilling, rédacteur en chef de la rubrique Afrique du Financial Times, au cours duquel il a souligné plusieurs points importants, notamment l’importance du libre marché et son rôle dans la motivation des agriculteurs, ainsi que la réduction de l’aide agricole et alimentaire, et la résistance aux OGM sur le continent.

Concernant le manque de financement et son impact sur la production agricole en Afrique, le responsable sud-africain a indiqué que la moitié du budget du Programme alimentaire mondial (PAM) provenait des États-Unis. Il a souligné que l’USAID avait financé de nombreux projets de recherche agricole et fourni des engrais, ce qui a permis d’augmenter les rendements agricoles cette année. Cependant, le responsable économique du gouvernement sud-africain a déclaré que le véritable impact du manque d’aide se fera sentir un an ou deux après sa suppression. Interrogé sur les raisons du déclin continu des taux de production agricole dans la plupart des pays du continent, Sihlobo a expliqué que les taux de production céréalière de base sont restés stables depuis trois décennies, un hectare produisant une tonne, contre environ six tonnes en Afrique du Sud. Ce résultat est dû à la diversité des variétés de semences et à l’adoption de cultures génétiquement modifiées.

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Sihlobo a souligné que la médiocrité des infrastructures publiques, notamment des routes et des voies ferrées, ainsi que des installations de stockage et de conditionnement pour les producteurs de fleurs ou de fruits, a aggravé les difficultés qui entravent la croissance des cultures sur le continent. Il a expliqué qu’en Afrique subsaharienne, hors Afrique du Sud, environ 80 % des terres rurales ne sont pas titrées, ce qui les rend impropres au développement agricole.

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