L’agent Tom Homan, de la police des frontières américaine, a déclaré ignorer le sort des huit hommes expulsés vers le Soudan du Sud après que l’administration Trump a rétabli une politique d’expulsion des migrants vers des pays autres que leur pays d’origine, appelés « pays tiers ». « En ce qui nous concerne, ils sont libres. Ils ne sont plus sous notre garde. Ils sont au Soudan du Sud », a déclaré M. Homan à Politico. « Vont-ils y rester ? Je l’ignore».
Des responsables de l’administration américaine ont déclaré que les huit hommes avaient été condamnés pour crimes violents aux États-Unis. Parmi eux, un seul avait un lien avec le Soudan du Sud, un pays récemment sorti d’une guerre civile. Les autres étaient deux Birmans, deux Cubains, un Vietnamien, un Laotien et un Mexicain. En début de semaine dernière, les autorités sud-soudanaises ont déclaré que les personnes expulsées étaient sous la garde des autorités compétentes, qui s’occupaient d’elles et assuraient leur sécurité et leur bien-être.
Les hommes avaient initialement été expulsés en mai dernier, mais ont été détenus sur une base militaire à Djibouti pendant plusieurs semaines après qu’un tribunal américain a suspendu leur expulsion. Ils ont ensuite été transférés au Soudan du Sud à la suite de deux décisions de la Cour suprême des États-Unis, l’une autorisant généralement l’expulsion de migrants vers des pays avec lesquels ils n’avaient aucun lien, et l’autre concernant spécifiquement le cas des huit hommes.
