Depuis des mois, des tensions aiguës sont apparues entre l’Algérie et tous ses pays voisins, notamment la Libye, le Maroc, le Niger, le Mali et même la Mauritanie. Ces tensions ont pris diverses formes, allant de différends diplomatiques, tels que la rupture des relations officielles et le retrait des ambassadeurs, à l’interdiction pour l’Algérie d’utiliser l’espace aérien de ces pays pour les vols civils et militaires. Ces mesures, combinées au discours véhiculé dans les médias des deux côtés, creusent davantage le fossé entre l’Algérie et ses voisins.
Cette escalade des tensions compromet les perspectives de coopération qui pourraient favoriser le développement et le progrès de l’Afrique du Nord et de l’Ouest dans son ensemble, tout en évitant les troubles liés à l’instabilité qui caractérise la région. Cela soulève la question des motivations qui poussent l’Algérie à propager le terrorisme et le chaos dans les pays de la région. D’une crise diplomatique à une autre, l’Algérie offre un exemple frappant et un cas d’étude d’un État voyou qui s’est isolé de son environnement régional en raison de sa politique étrangère interventionniste dans les affaires souveraines de ses voisins et de ses erreurs stratégiques.
Ces dernières l’ont conduite à battre des records en matière de crises dans ses relations avec les pays du monde en général, et avec ses voisins immédiats en particulier. Il semble que le Maroc ne soit plus le seul pays voisin à souffrir de l’hostilité et des ingérences algériennes dans ses affaires internes. En effet, l’animosité de l’Algérie s’est étendue au-delà du Maroc pour atteindre la Libye, le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie. Ainsi, les peuples de la région considèrent l’Algérie comme un État voyou, dont les agissements vont à l’encontre du droit et des normes internationales, menaçant la sécurité et la stabilité internationales. Ces agissements ne peuvent être ignorés ou tolérés.
La communauté internationale adopte généralement deux approches face à un État voyou : l’intimidation ou l’incitation. L’intimidation peut prendre la forme de sanctions juridiques sous toutes leurs formes ou d’une guerre froide avec l’Algérie. Cependant, le succès de cette approche n’est pas garanti. Dans le contexte international actuel, certains États voyous, comme la Corée du Nord, l’Iran et l’Algérie, continuent de violer le droit international malgré les sanctions imposées, avant d’être un État voyou, l’Algérie est un État défaillant, incapable de fournir les besoins fondamentaux de sa population, tels que la sécurité, les ressources alimentaires, les emplois, les institutions de santé et d’éducation. Cette situation résulte de plusieurs facteurs, notamment le régime militaire dictatorial qui gouverne le pays et les séquelles du colonialisme, qui ont laissé les Algériens sans identité, valeurs ou principes.
