Les travaux de la 20e conférence du Comité des services de sécurité et de renseignement africains (CISSA) ont débuté à Benghazi, avec la participation de représentants de plus de 50 pays africains, ainsi que de plusieurs partenaires internationaux. La conférence est présidée par le chef du service de renseignement libyen, le général de division Hussein Mohammed Khalifa Al-Ayeb, après que la Libye a pris la présidence de la session actuelle. Le programme de la conférence, qui se déroule sur deux jours, comprend l’examen des recommandations des experts et des rapports de la 19e session, ainsi que des discussions sur les principaux défis sécuritaires auxquels le continent est confronté.
Dans son discours d’ouverture, le chef du renseignement libyen a souhaité la bienvenue aux délégations participantes, soulignant que la ville de Benghazi, qui a lutté contre le terrorisme, a retrouvé sa sécurité et sa stabilité. Il a également indiqué que l’accueil de cette conférence par la Libye reflète le retour du pays à un rôle actif sur la scène africaine et son ambition de contribuer par des initiatives visant à soutenir les efforts conjoints en matière de sécurité et de renseignement. La conférence aborde plusieurs questions majeures, notamment : la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération et l’échange d’informations entre les États membres, la migration irrégulière et ses répercussions sécuritaires et économiques, la criminalité organisée transfrontalière, y compris le trafic d’armes, de drogues et la traite des êtres humains, ainsi que la cybersécurité et les moyens de protéger les infrastructures numériques des pays africains.
