L’armée nigériane a annoncé que ses forces ont tué au moins 11 combattants de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) lors de deux opérations distinctes dans le nord-est du pays, dans le cadre des efforts visant à démanteler les réseaux rebelles dans la région. Les affrontements ont eu lieu sur la route Baga-Cross Kauwa dans l’État de Borno et à Ambo, dans la zone de gouvernement local de Madagali, dans l’État d’Adamawa, selon un communiqué publié par la force opérationnelle conjointe qui mène les efforts de lutte contre le terrorisme dans le nord-est du pays. Dans le premier incident, une patrouille de l’armée près de Garin Giwa, dans la zone de gouvernement local de Kukawa, est tombée dans une embuscade tendue par des combattants de l’ISWAP, qui ont fait exploser un engin explosif improvisé et ouvert le feu.
Les soldats ont repoussé l’attaque, tuant huit militants, dont deux hauts commandants de terrain. L’armée a déclaré que les forces ont récupéré 14 motos, des fusils d’assaut, des munitions et d’autres matériels logistiques. Dans une opération distincte dans l’État d’Adamawa, les forces, soutenues par des milices locales et des chasseurs, ont tué trois autres militants et saisi des armes ainsi que des équipements de communication. Aucune perte n’a été signalée parmi les forces nigérianes dans aucune des deux opérations. L’armée a confirmé que ces opérations s’inscrivaient dans le cadre d’une campagne plus large visant à affaiblir les capacités des rebelles et à rétablir la paix dans les communautés affectées par des années de violence.
Le Nigeria mène une guerre contre le groupe Boko Haram et sa faction dissidente, l’ISWAP, depuis plus d’une décennie, dans un conflit qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes et déplacé des millions dans la région du lac Tchad.
